
Second Parent Adoption | Connecticut
Quelle est la différence entre l’adoption conjointe, l’adoption par un deuxième parent et l’adoption par un seul parent ?
Une adoption conjointe a lieu lorsque les deux partenaires adoptent un enfant ensemble et simultanément. Une adoption coparentale a lieu lorsqu'un des partenaires adopte l'enfant de l'autre. Une adoption monoparentale a lieu lorsqu'une seule personne adopte un enfant.
Can same-sex partners together adopt a child in Connecticut?
Yes. A couple with a marriage or civil union must generally adopt a child not born into the relationship as a couple (Conn. Gen. Stat. sec. 45a-732 (married person cannot adopt unless spouse adopts jointly, unless probate court finds sufficient reason for spouse not to adopt)). A couple who does not have a marriage or civil union can both become legal parents of a child through a process, called “second parent adoption,” whereby one adopts (or gives birth to the child), and then the second parent adopts (Conn. Gen. Stat. sec. 45a-724(a)(3)).
What is the advantage of doing a second parent adoption or joint adoption?
Both joint adoptions and second parent adoptions ensure your child has two legal parents, which often provides greater comfort and security to everyone involved. Depending on your particular family situation, the law may not recognize both partners as legal parents without an adoption. In these cases, the non-legal parent needs special permission to make medical decisions for the child or attend school meetings, and is at risk of losing custody if the couple splits up.
L'adoption permet à un parent non légal de devenir parent légal, habilité à prendre des décisions concernant l'enfant sans autorisation spéciale. Elle permet également au parent adoptif d'assumer automatiquement la garde de l'enfant en cas de décès de son partenaire. De même, en cas de décès du parent adoptif, l'enfant aura le droit d'hériter de lui, même en l'absence de testament, et pourra éventuellement percevoir des prestations de survivant de la sécurité sociale.
Enfin, si le couple se sépare, l’adoption garantit que les deux parents ont le droit de garde et de visite, et que tout litige sera tranché en fonction de l’intérêt supérieur de l’enfant plutôt que de la question de savoir qui est le parent légal.
Do we need to do a second-parent adoption if we are married or in a civil union?
A second parent adoption is the best way to ensure the ongoing parental rights of both parents. While Connecticut law presumes that a child born into a marriage or a civil union is the child of both spouses (see Barse v. Pasternak, 2015 Conn. Super. LEXIS 142 (2015) (legal presumption that child born into wedlock is the legitimate child of the mother and mother’s spouse extends to same-sex couples, even if the spouse did not conceive or adopt the child or comply with artificial insemination statutes)), another state may not respect that presumption if you or your partner moves. By contrast, adoption is a court judgment creating a parent-child relationship and is very likely to be respected by other states, even if these states are otherwise hostile to same-sex couples parenting.
Barre latérale Miller-Jenkins
Compter sur la bonne volonté du partenaire, ou même sur le fait qu'un enfant soit né d'un mariage ou d'une union civile, n'est pas la meilleure façon de garantir le maintien des droits des deux parents en cas de séparation ultérieure. Par exemple, Miller-Jenkins c. Miller-JenkinsCette affaire est en litige depuis 2004, a impliqué deux cours suprêmes d'État (Vermont et Virginie) et a déjà été portée à plusieurs reprises devant la Cour suprême des États-Unis. La procédure est en cours.
Dans cette affaire, Janet et Lisa ont eu une enfant, Isabella, alors qu'elles étaient en union civile. Janet n'a pas adopté. Après leur séparation, Lisa a déménagé en Virginie et a utilisé l'absence d'adoption et les lois de Virginie hostiles aux relations homosexuelles pour empêcher Janet de contacter leur fille. Cependant, les tribunaux de Virginie ont finalement reconnu que les tribunaux du Vermont étaient compétents pour statuer sur la garde et les droits de visite.
Après de nombreuses tentatives pour obtenir de Lisa qu'elle accorde un droit de visite à Janet, le tribunal des affaires familiales du Vermont a rendu en novembre 2009 une ordonnance accordant à Janet la responsabilité des soins quotidiens d'Isabella, tout en accordant à Lisa un droit de visite plus large. Le transfert de garde devait avoir lieu le 1er janvier 2010. Cependant, Lisa ne s'est pas présentée à l'heure convenue et un mandat d'arrêt a été émis. Lisa et Isabella sont toujours introuvables.
GLAD and local counsel represented Janet in the Vermont proceedings. For more information about the case, go to https://www.gladlaw.org/work/cases/miller-jenkins-v-miller-jenkins
If I am a parent who has signed an Acknowledgement of Parentage, do I also need to do a second-parent adoption?
No. A parent who has signed an Acknowledgement of Parentage should not need to do a co-parent adoption to establish parentage. An Acknowledgement of Parentage establishes legal parentage under state law, is the equivalent of a judgment of parentage under state law and gives you all the rights and duties of a parent. Under federal law, an Acknowledgement of Parentage is the equivalent of a judicial decree of parentage and should be recognized in all states.
Since expanded access to acknowledgments of parentage is an emerging development, some parents might feel more comfortable also completing a second parent adoption in addition to or instead of an Acknowledgment of Parentage. To understand what is best for your family, individualized legal advice is recommended.
Si des parents de même sexe élèvent un enfant ensemble, mais qu’un seul est le parent « légal », quels sont alors les droits du parent non légal vis-à-vis de l’enfant ?
As a general matter, the rights of a non-legal parent are limited. If a couple is unmarried, the law permits a non-legal parent to petition the Superior Court for visitation (but not custody) (Conn. Gen. Stat. sec. 46b-59). The court will grant visitation if it finds that: (1) a parent-like relationship exists between the non-legal parent, and (2) denying visitation would cause real and significant harm (Conn. Gen. Stat. sec. 46b-59(b)). Several Connecticut courts have allowed lesbian co-parents the right to visit with their children following a separation (see e.g. Antonucci v. Cameron, 25 Conn. L. Rptr. 509 (Conn. Super. Ct. Dept., Sept. 24, 1999) (allowing visitation to lesbian co-parent where visitation is in the best interests of the child); Laspina-Williams v. Laspina-Williams, 46 Conn. Supp. 165, 742 A.2d 840 (1999) (denying motion to dismiss of biological mother in co-parent visitation case)). A visitation award does not come with any child support obligations, but if support is offered, a legal parent may accept it.
Regardless of the status of a person’s legal rights, it is critical to remember that children form strong attachments to their parental caregivers regardless of legal labels. Separating a child from a person who has acted as their parent can be a devastating loss. Moreover, court proceedings to establish visitation will be painful and costly, so anything people can do outside of court to make decisions together about a child’s interests is strongly encouraged. See GLAD’s publication: Protection des familles : normes pour les familles LGBT à Protection des familles : normes pour les familles LGBT.
En l’absence d’adoption par le deuxième parent, comment une famille peut-elle protéger les intérêts de l’enfant vis-à-vis de son parent non légal ?
Il existe un certain nombre de mesures qui peuvent être prises, même si aucune n’offre la sécurité d’une adoption par un deuxième parent.
Accord de coparentalité : Un accord de coparentalité est un accord définissant les attentes des parents quant au rôle de chacun et leurs projets en cas de séparation, d'invalidité ou de décès. Bien que ces accords ne soient pas toujours pleinement appliqués par les tribunaux, qui sont tenus de prendre des décisions en matière de garde et de visite dans l'intérêt supérieur de l'enfant, ils constituent des indicateurs importants de ce que le couple souhaite. croyait était dans l’intérêt supérieur de l’enfant et pouvait influencer la décision finale du tribunal.
Testaments : Un parent légal peut désigner un tuteur pour assurer la garde de l'enfant à son décès. Les tribunaux accordent une priorité absolue à cette volonté. Cependant, si l'enfant a un autre parent légal en vie, celui-ci aura priorité sur le tuteur désigné.
Procuration: Un parent légal peut choisir d'accorder au parent non légal une procuration sur l'enfant, ce qui lui permet de prendre des décisions médicales ou financières. Les documents de procuration doivent être mis à jour régulièrement.
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